MES CHEMINS D'ERRANCE

Un lieu d'expression personnelle et de contemplations, avec un brin de nostalgie.


Solitude, nuit et jour

La solitude est toujours présente. Elle est présente, même quand il est en compagnie d’amis. Il sait bien qu’il vivra cet état de solitude, demain et la semaine prochaine. Aujourd’hui, ça va mieux, il vit une belle journée, toutefois, il sait que la solitude l’attend, à nouveau, dans les prochaines heures. La solitude, c’est de ne pas vivre au moment présent, et ne pas faire confiance au lendemain, qui n’existe pas.

En anglais, il y a trois mots pour décrire un état de solitude, du moins, qui partagent un même état d’esprit : Solitude, loneliness and aloneness. En français, il y a , seulement, solitude. Qui se définit comme un état transitoire, volontaire et agréable. Ah! S’accorder un moment de solitude, afin de se ressourcer, se reposer et contempler la beauté de la vie. Le bon côté, d’être seul. Ah! Aloneness, goûter pleinement le fait d’être seul avec soi-même, dans un état de grâce, en harmonie avec son être spirituel. Mais quand cet état est permanent ou presque toujours présent, dans notre vie. Une lourdeur, une entrave. Ne pas savoir trop comment s’en sortir et améliorer son quotidien. Ou plutôt, connaître le chemin de la guérison, et être difficilement en pouvoir de changer son état d’esprit, afin que la sérénité du moment présent s’installe en soi. Vivre heureux, serein et en paix avec soi, maintenant.

La solitude se cache assez bien, aux yeux des autres. Il s’occupe, de différentes façons, en travaillant, en ayant des loisirs, et en maintenant, un minimum de contacts sociaux. Il sait son état d’esprit, il vit de mélancolie, de nostalgie, de rêves imaginaires. Une façade, un visage calme, une démarche assurée. Toutefois, il se sent seul, avec lui et avec les autres. Le temps avance, les jours se suivent, il se voit seul, pour longtemps. Il se demande ce qu’il l’attend, avec appréhension. Il veut vivre une nouvelle vie, plus joyeuse, plus légère et plus tranquille. La paix d’esprit, le bonheur facile.

La clé. Il la connaît, pourtant, nous la connaissons tous, s’arrêter, se connecter en soi, revenir à la simplicité et le dépouillement. J’insiste, le dépouillement. Croire que le Tout existe déjà, qu’il est en nous et nous l’ignorons, jour après jour, pour courir après un bonheur éphémère. Le solitude, c’est surtout ça, espérer être un autre que soi, se définir par autrui, et constater le fossé, entre ici et là. Entre ce que je suis, véritablement et cet être, étranger à soi, qui nous promet, bonheur, amour et paix. Et fortune et richesse, pourquoi pas ! Alors, ce fossé est tellement grand, qu’il ne peut qu’y laisser sa vie. Nous devons commencer, par un pas, par une main tendue vers le soi, blotti, dans notre coeur. Il a été toujours là, à nous attendre. Tant d’errances pour se retrouver, épuisé, à voyager à l’intérieur de nous.



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